Rêveries et réflexions d’une enfant antillaise, d’une femme sorcière et d’une anthropologue humaine.
C’est l’histoire d’une jeune enfant antillaise de banlieue parisienne qui rêve d’être princesse à l’image des princesses du Moyen-Âge et de la Renaissance. Mais un jour, elle prend conscience que sa condition de femme noire ne lui octroie à cette époque que le statut d’esclave.
S’ensuit le partage d’un cheminement vers la connaissance de soi, de l’histoire de l’Afrique et des Caraïbes, puis de la culture et du système de valeurs des Inuit de l’Arctique canadien. Ces découvertes permettent à cette jeune femme de chercher bien plus en profondeur son identité; au-delà des notions de genre ou de culture, et de prendre conscience de son lien avec tout ce qui vit.
Les paroles sont poétiques, mais elles contiennent aussi des faits historiques et culturels en lien avec l’histoire des Afrodescendants et des Inuit. La performance se termine par un chant créole qui invite à ne pas oublier qui nous sommes, ni même nos liens à notre peuple et à la Terre.
Tisseuse de toile
À travers les mots et les sons, la voix figure la complexité du féminin et l’espoir d’une unité entre la femme et l’homme, unité célébrant la singularité.
La femme porte un enfant
Cette performance expose une analogie poétique entre la femme et la Terre. Elle évoque les parties visibles et invisibles de l’existence et la beauté de la Terre, perçue comme une mère nourrissante et aimante quelles que soient les actions des êtres humains.